Puisant dans les riches archives d’Yves Saint Laurent et l’effervescence artistique new-yorkaise, la collection de cet hiver, présentée au Quai des Bourses, a tenu à créer un pont entre l’élégance d’antan et la sophistication contemporaine. Le tout sous l’oeil de personnalités comme TEN de NCT, Laura Harrier, Gabbriette Bechtel, Fai Khadra ou encore Harrison Patrick Smith.









































L’Influence de Robert Mapplethorpe
L’héritage artistique de Robert Mapplethorpe, célèbre photographe newyorkais et spécialiste des clichés en noir et blanc, imprègne sans équivoque cette collection, visible dans ses motifs et ses silhouettes. Fusionnant mode et esthétique avant-gardiste, la collection de Saint Laurent retrace le chic rétro avec une maîtrise des proportions qui oscille entre l’art papier, la photographie et l’œuvre d’art.

























Inspirée par les techniques des costumes vintage, elle joue sur les épaules accentuées et les coupes allongées pour créer l’affirmation d’une puissante élégante et asexuée. Ce retour aux sources revisité confère aux pièces une allure intemporelle, tout en intégrant une modernité subtile qui parle à l’homme contemporain.






Silencieux, mais provocant
Un détail ne plaira toutefois pas aux défenseurs des animaux avec l’utilisation du cuir comme contraste saisissant avec les tissus plus doux et fluides. Matériaux robustes et éléments délicats à travers le cuir, symbole de force et de luxe, sont intégrés de manière à enrichir la texture et la profondeur des créations. Vaccarello tient à équilibrer les contrastes, tout en maintenant une cohérence esthétique afin de ne pas aboliser l’identité de la maison.



















À travers une opulence dramatique, cette nouvelle collection Saint Laurent explore la tension entre styles classiques et influences plus grunge, offrant un regard provocateur sur la masculinité androgyne.
Coordination et contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie exclusive : Xuew, DL Team, en direct de Paris
