Premier jour au Prudential Center. Ce soir-là, New York avait rendez-vous avec une grande fête de famille, la DL Team aussi, où le sérieux reste à la porte et où le tonton farceur prend le micro. Pas de prouesses vocales à couper le souffle, ni de chorégraphies millimétrées , ce n’est pas ce qui l’importait : ici, tout se joue dans le plaisir d’être ensemble, dans la spontanéité, dans le goût des souvenirs qui se fabriquent sur le moment.
L’arrivée fracassante du tonton farceur
Dès son entrée, Jin installe cette ambiance unique, traversant la scène tranquillement, avant de déclencher un feu d’artifice d’un simple geste “Dojeon!” (“Challenge!” en coréen). Et ça y est ! Il est là, on sait qu’il sera haut en couleurs, on sait qu’il sera bavard, on sait qu’il a flairé la fête. On se croirait chez ce jeune vieux tonton qui improvise, lance des jeux, raconte des anecdotes héritées des anciens et qui finissent par faire rire tout le monde, justement parce qu’elles sont un peu ridicules. Le public sourit, se détend, retrouve ce plaisir d’être là, ensemble, sans attente démesurée, juste pour partager.
La setlist défile comme les moments d’une soirée de famille. Running Wild, I’ll Be There, puis ces confettis qui volent partout, les mains qui se lèvent sans calcul. Jin multiplie les clins d’œil, improvise, lance des défis, fait des jeux où tout le monde se prend au jeu. Il y a des instants où l’on se demande comment il ose : l’extension de cheval gonflable fixée à sa taille, les blagues qui tombent à plat, les défis lancés au public… Mais comme dans toute bonne réunion familiale, c’est justement ce côté imprévisible qui fait le charme de la soirée.

Le public, des cousins complices
Les spectateurs deviennent les cousins complices, ceux qui rient des bêtises du tonton, qui participent aux jeux, qui acceptent que tout parte un peu dans tous les sens, parce qu’au fond, on vient pour ça. Jin plaisante, s’excuse, se moque de lui-même, et la salle rit avec lui. Quand il rate une devinette ou improvise un pas de danse improbable, il ne cherche pas à sauver la face : il assume, il partage, et la salle rit avec lui, comme on rit d’un tonton qui ne se prend jamais au sérieux.
Quand les titres du groupe ressurgissent – Spring Day, Dynamite, The Astronaut – l’émotion n’est jamais forcée. Jin ne cherche pas à ranimer la nostalgie, il la laisse venir, comme on feuillette un vieil album photo : un sourire, une larme, un geste qui rappelle un souvenir. On pense à MONOCHROME, ce projet où le souvenir n’est pas figé mais vivant, mouvant, à découvrir ensemble. Jin reprend cette idée, il crée du lien, il fait de chaque chanson une pièce de mémoire à assembler, à habiter.
La scénographie suit le mouvement : brume légère, couleurs qui changent, ARMY bombs qui clignotent au rythme des chansons. Rien n’est figé, tout évolue, comme une fête qui s’invente au fur et à mesure, où chacun ajoute sa touche, son rire, son souvenir..
Comme une bonne VHS de “Running Man” dont on ne se lasse pas
Il y a également ces moments de pure fête, comme sur Super Tuna, Rope It, Butter, où Jin se lâche, improvise, invite la salle à le suivre dans ses délires. Il y a des instants plus calmes, Abyss, Background, où la voix se fait plus douce, plus grave, mais sans jamais tomber dans le drame ou l’excès d’émotion. Jin n’est pas venu pour cela. Il veut de la positivité. Aujourd’hui, ça ne va pas ? Mais pourquoi ? Ce n’est même pas ton dernier jour. Demain, tout ira bien. Et puis, avec un chapeau de cow-boy, tout va toujours mieux.
Quand arrive Epiphany, la salle se remplit de cœurs rouges. Jin chante, le public suit, et l’on sent qu’ici, il ne s’agit pas d’un simple concert, mais d’un souvenir collectif en train de se créer, d’un moment à raconter, à revivre, à transmettre, comme une histoire de famille qui se répète de génération en génération.
Pour finir, Jin offre To Me, Today, comme un clin d’œil, une dernière blague, un mot doux pour la route. Comme une invitation à revenir, encore et toujours, pour les prochaines histoires.
Coordination & contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie : HYBE Corp.
Assistance reporter : Angel Polito, DL Team
