Ce 15 novembre, Louis Vuitton a dévoilé à New York un nouveau flagship temporaire sur Fifth Avenue, pensé comme une transition pendant les trois années de rénovation de sa boutique principale. L’adresse, située au 6 East 57th Street, esquisse une nouvelle manière de vivre l’univers de la maison, en accueillant le tout premier café Louis Vuitton et une chocolaterie dédiés aux États‑Unis.
Dès l’entrée, les visiteurs sont accueillis par un vaste atrium où s’élèvent des tours de malles Louis Vuitton, imaginées par l’architecte Shohei Shigematsu. Cette installation monumentale rappelle que le voyage, et la malle comme objet fondateur, restent au cœur de l’identité de la maison, même au cœur de Manhattan. L’intérieur prolonge ce récit avec un vocabulaire de sophistication : bibliothèques, œuvres d’art, mises en scène de sacs iconiques, le tout inscrit dans une architecture qui privilégie l’espace et la circulation plutôt que la simple accumulation de produits.
Le flagship se déploie dans des volumes généreux, offrant une expérience de shopping confortable, ponctuée de trois suites VIP conçues comme des salons privés. Ces espaces, à l’abri des regards, permettent une relation plus intime avec la maison, dans un cadre qui évoque davantage l’appartement d’un collectionneur que la boutique traditionnelle. Des pièces de collection inspirées de New York complètent le dispositif, ancrant ce lieu dans la ville tout en cultivant l’aura internationale de Louis Vuitton.
Au cœur de cette nouvelle adresse, un élément attire immédiatement l’attention : l’ouverture de “Le Café Louis Vuitton” et de la chocolaterie “Chocolat Maxime Frédéric”, qui signent l’entrée de la maison dans une nouvelle dimension de l’hospitalité américaine. Officiellement inauguré cette semaine, le café affiche déjà complet pour les deux prochains mois, preuve de l’attrait immédiat de ce concept. Ouvert de 10 h à 20 h du lundi au samedi, et de 11 h à 19 h le dimanche, il propose une carte qui couvre le petit‑déjeuner, le déjeuner et le tea time, réservations via Resy à l’appui.
Pensé comme une bibliothèque vivante, le café est le fruit d’une collaboration exclusive avec Starr Restaurant Group, dirigé par le restaurateur Stephen Starr, à l’origine d’adresses emblématiques de New York telles que Pastis ou Le Coucou. La cuisine, signée par le chef Christophe Bellanca et la cheffe pâtissière Mary George, tous deux passés par Daniel, transpose l’art de vivre Louis Vuitton dans l’assiette. Les œufs à la coque truffés, servis dans leur coquille avec des mouillettes de brioche dorée, donnent le ton : une cuisine française raffinée, précise, qui assume l’indulgence.
Le repas peut s’ouvrir sur une salade César revisitée, agrémentée de poulet sasso ou de crevettes, avant de glisser vers des plats principaux comme un bar noir délicat, un soufflé de coquilles Saint‑Jacques à la texture aérienne, ou un filet mignon cuit avec une exactitude presque horlogère. En dessert, la carte rend hommage à la tradition française des entremets, ces créations multi‑couches déclinées ici en vanille, noisette et chocolat, trois saveurs érigées en signatures gustatives de Louis Vuitton, pensées comme un écho aux codes de la maison.
La chocolaterie Chocolat Maxime Frédéric vient compléter cette expérience, prolongeant l’univers du café dans le registre de la gourmandise pure. Les créations en chocolat, travaillées avec la même obsession du détail que les accessoires de la maison, s’inscrivent dans cette volonté de faire de la boutique un lieu de destination, et non plus seulement un point de passage.
Si “Le Café Louis Vuitton” fait ses premiers pas aux États‑Unis, la maison n’en est pas à son coup d’essai en matière de gastronomie. Elle a déjà développé des expériences culinaires exclusives à Paris, Bangkok ou en Chine, et inaugurait encore récemment “Le Café Cyril Lignac” au Terminal 2 de l’aéroport d’Heathrow à Londres. À travers ces projets, Louis Vuitton confirme que l’hospitalité est devenue un axe stratégique majeur, prolongeant son statut de maison de voyage et de culture dans le champ de la restauration et de l’expérience sensorielle.
Collaboration presse officielle
Blender Bookmagazine 