Pour sa première venue aux États-Unis depuis la fin de son service militaire, Kim Mingue a choisi un cadre inattendu, la 2e édition de la célèbre Singles’ Day Celebration aux Shops at Skyview, à New York. Entre conférence de presse, séquences scéniques et interactions avec le public, l’événement a dessiné un portrait cohérent de l’acteur : réservé, attentif, et sincèrement tourné vers celles et ceux qui le suivent de loin. Un événement auquel la DL Team était chaleureusement invitée par l’exceptionnelle équipe organisatrice et qui ne se refuse sous aucun prétexte.
Dès l’arrivée, le ton était donné. Mingue fait son entrée en descendant un escalator, un détail devenu instantanément comique pour les fans, qui plaisantent sur le fait que l’escalator du mall est « habituellement hors service ». Une façon simple de briser la distance : un petit gag et la soirée peut commencer.

Une conférence de presse sans jeu d’acteur
Avant les segments grand public, les journalistes ont pu échanger avec lui lors d’une conférence de presse, particulièrement attendue puisqu’il s’agissait de sa première prise de parole sur le sol américain depuis son retour.
ès les premières questions, Mingue révèle une approche posée, presque méthodique, sans jamais donner l’impression de réciter une réponse prête à l’emploi. Ce soir-là, Angel Polito est désignée par la rédactrice en chef, Demona Lauren, pour porter les questions de la DL Team. Lorsqu’on l’interroge sur le personnage auquel il s’est senti le plus intimement lié, Mingue se dérobe à l’évidence d’un choix unique. Il explique aborder chaque rôle à partir d’une hypothèse très concrète : « et si c’était réel pour moi ? », puis, au fil du travail, repérer les zones de recouvrement entre lui et le personnage. Selon les scènes, dit-il, la proximité peut devenir troublante ; à d’autres moments, la distance est totale. C’est précisément cette alternance qui rend, pour lui, la question impossible à trancher.
“That’s a really difficult question. All of my characters have been so different. When I approach a role, I always imagine, ‘What if I were actually in this situation? What if this were real for me?’ I reflect on that as I work. In some moments, the characters can feel similar to me, and in others, completely different. I study each role to find the points where we overlap. Because of that, it’s too hard to choose just one character I connected with the most.”
Kim Mingue




Lorsqu’on l’interroge sur un rêve de vie, sa réponse glisse vers ce qui le préoccupe le plus : la continuité. Mingue veut poursuivre cette voie, prolonger ce qu’il fait sans rien céder de l’amour ni du soutien de son public. Il y revient avec insistance : rencontrer celles et ceux qui vivent loin demeure rare — et, pour cette raison même, infiniment précieux. Son rêve, confie-t-il, est de multiplier ces rendez-vous avec ce public éloigné, et de continuer à aimer ce métier au fil des années.
“I want to continue this journey and keep doing this work with the love and support of my fans. Without them, I wouldn’t even be able to be here today. Meeting fans, especially those who live so far away, is rare and incredibly meaningful to me. My dream is to have more opportunities to meet fans from long distances and to keep enjoying and loving this job as I move forward.”
Kim Mingue



Une scène, deux visages
Sur scène, Mingue alterne les registres. Pour la première partie, il apparaît en costume et cravate, impeccables, avec une allure presque “press tour”. Puis il change de tenue : col roulé noir, pantalon noir, ceinture, une silhouette plus nocturne, qui fait immédiatement réagir la salle.
Le moment musical surprend tout le monde. Mingue interprète en live “Love, Maybe” (Melomance), avec cette retenue qui, paradoxalement, rend la performance encore plus touchante. Il offre aussi un extrait de son cover devenu viral, issu du show “I Can See Your Voice” (2017), une façon de relier plusieurs époques de son parcours.






Singles’ Day version Skyview : jeu, proximité et générosité
L’événement enchaîne ensuite les séquences participatives, pensées pour donner au public un vrai rôle dans la soirée. Mingue juge des concours de style, prend des photos “couple” avec des participants, et anime un quiz léger.
C’est là que l’on mesure, à la vitesse des réponses, à quel point certains connaissent sa filmographie, et même ses petits repères du quotidien, comme la mention faite à ses trois chats. Puis vient une session boba improvisée.

Un événement avant tout communautaire
Au-delà du divertissement, la Singles’ Day Celebration porte aussi la dimension solidaire qui fait sa renommée. Mingue mène une collecte de manteaux pour soutenir la communauté, allant jusqu’à offrir certains de ses propres vêtements. En fin d’événement, il pose aux côtés du chèque de 2 000 dollars remis à The River Fund (retrouvez les valeurs et le message de l’organisation ici même, elle accepte également les donations), une organisation qui aide des familles dans le besoin à franchir le seuil de pauvreté.
L’ensemble dessine un rendez-vous complet, porté par une organisation exemplaire de l’équipe du Skyview, et, surtout, résolument humain.
Coordination & Contenu médiatique : Demona Lauren
Photographe et assistante : Angel Polito, DL Team
























