En nommant Koga Yudai (K, &TEAM) invité d’honneur du meeting commémoratif TBS lié au New Year Ekiden 2026, TBS fait un choix simple à comprendre. Derrière l’artiste, il y a un passé d’athlète, et une connaissance concrète de l’effort sur la durée. Cette invitation n’ajoute pas une caution sportive à l’affiche, elle remet en lumière un parcours qui parle déjà la langue de l’ekiden.

Le New Year Ekiden n’est pas une compétition comme les autres. Chaque 1er janvier, cette course relais emblématique se joue sur 100 km, répartis en sept sections, dans la préfecture de Gunma. La date ne varie pas.

Dans ce contexte, K apparaît comme un relais naturel entre le terrain et l’écran. Avant d’être connu comme membre de &TEAM, il suit d’abord une trajectoire d’athlète, au sens strict. De la fin de l’école primaire jusqu’à sa dernière année de lycée, il pratique l’Ekiden pendant huit ans. Sur 5 km, il tourne autour des 14 minutes, un repère parlant pour comprendre ce que représente, chez lui, la notion d’effort, mais aussi la familiarité avec l’endurance et le collectif.

Cette discipline s’apprend dans un quotidien très encadré. Il choisit de se consacrer à la course et accepte une vie d’entraînement rude, dans une chambre partagée avec une vingtaine d’athlètes. Il dira plus tard que c’était plus difficile qu’il ne l’imaginait, tout en précisant qu’il y trouvait aussi du plaisir, parce qu’il aime la présence des autres. Chaque été, les stages structurent ses vacances, avec un rythme qui laisse peu de place au hasard. Le matin commence par 15 km, puis la journée se termine par des sessions du soir où 10 km reviennent, répétés trois fois.

Le point de départ, pourtant, se situe ailleurs. En primaire, il commence par le football avec son frère. Après l’école, il joue d’abord dans une équipe de quartier, puis rejoint progressivement des structures plus reconnues à Tokyo, jusqu’à intégrer un club. C’est par cette pratique qu’il repère sa vitesse. En travaillant l’endurance pour le terrain, il comprend qu’il court plus vite que les autres, au point de gagner une course sans préparation spécifique. La victoire agit comme un déclic, et il bascule du football vers la course.

Enfant, il pratique aussi la natation à un bon niveau, proche de celui des compétiteurs, avant d’arrêter pour se concentrer sur le marathon. Puis, en 2016, une image change l’axe de sa projection. En voyant Bruno Mars au Halftime Show du Super Bowl, il se surprend à rêver d’une vie d’artiste. À la veille de déposer ses dossiers pour l’université, il renonce à la voie sportive, un choix qui, d’après certaines sources, n’a pas été bien accueilli par son encadrement. Chose que l’on peut comprendre.

TBS ne part pas non plus de zéro avec lui. L’annonce s’inscrit dans la continuité de sa participation lors des Championnats du monde d’athlétisme de Tokyo 2025, où il avait déjà montré une capacité, celle de parler du sport sans le réduire à des formules, et de rendre lisible ce qui, d’ordinaire, reste invisible, la concentration, la pression, la précision des gestes, l’épaisseur émotionnelle d’un départ.

Le jour de la course, K interviendra depuis des points clés, notamment le départ et l’arrivée, ainsi que certains sites de relais, pour transmettre l’atmosphère, la nervosité, la chaleur de l’événement. Le rôle, à première vue médiatique, devient alors autre chose. Une passerelle entre deux publics, et une manière d’ouvrir l’ekiden à des spectateurs qui n’en connaissent pas forcément les codes, sans trahir la culture sportive qui l’entoure.

K le dit lui-même, il n’imaginait pas que son expérience d’athlète puisse le conduire à une mission de cette ampleur. C’est précisément là que la nomination prend sens. Parce que ce que TBS vient chercher, au fond, ce n’est pas seulement une présence. C’est une légitimité émotionnelle, une façon de capter la tension d’un événement unique, et de la restituer avec une justesse qui ne s’apprend pas en studio. Car avant d’être un artiste, K est surtout un athlète accompli. Et ça, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie jamais.

Le New Year Ekiden 2026 sera diffusé sur TBS le 1er janvier 2026, avec un départ annoncé à 9h15 (heure du Japon). Et cette année, au bord de la route comme à l’écran, un détail comptera. La voix qui raconte la course saura aussi ce que c’est que la vivre.

Collaboration presse officielle

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Posted by:Demona Lauren

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