A l’occasion de sa date Parisienne au New Morning le Dimanche 7 avril 2019 (LIEN BILLETS) nous avons pu interviewver l’artiste Jungle Leez sur son parcours et ses projets.
INSTAGRAM :
@Jungle.leez
FACEBOOK :
Jungle Leez
photo par Myriam Zouaki
Te souviens-tu de ton premier contact avec la musique?
Oh que oui ! Ce premier contact s’est fait avec les anciens vinyls de musique camerounaise de ma mère. J’étais fascinée par cet objet et le fait qu’il puisse jouer de la musique me renvoyant à mes racines. Je devais avoir 7/8 ans.
Tu es d’origine camerounaise, tu as vécu en France et maintenant tu es basé à Londres, quel est le pays qui t’as le plus influencé?
Tous. Vraiment. Les Cultures sont différentes et inspirantes. J’aime à dire que je suis citoyenne du Monde avant tout. J’ai toujours le désir de découvrir comment vivent “mes voisins” et comment ils “défendent” leur ART.
Ton dernier single “Waiting for a your call” produit par Manu Mas, est sorti en février dernier quels ont été les retours?
J’ai été très ravie et surprise des retours à vrai dire. Avec Manu Mas nous sommes allés vers un genre soul/reggae-rock. Registre auquel ma #Junglesphere n’était pas habituée. Ça a plu. Le son a beaucoup tourné au Brésil et les pays de l’Europe de l’Est. On est ravi !
Quels sont les plus grosses difficultés pour une artiste indépendante?
De devoir TOUT gérer de A à Z. De la production à la post-production puis Marketing-Promotion… Tu dois être à toi seule une équipe de 10. Pour “Waiting For The Call” par exemple, il m’a fallu 2 mois de préparation à travailler dessus tous les jours…
Tu vois quelles différences entre la France et l’Angleterre au niveau du développement artistique?
Je dirai qu’en Angleterre les limitations sont minimes. On est plus focalisé sur la créativité, le talent, l’avant-gardisme que sur le “qui connais-tu dans le milieu”. Mais tout est très rapide, il faut vite te renouveler car les gens en demandent toujours plus. Si tu sors un ou deux singles par an, tu peux être très vite oublier.
Est ce que tu arrives a vivre totalement de ta musique?
Je dois dire que l’année 2019 a bien commencée. Je me suis inscrite sur une plate-forme de Freelancers “FIVERR” où je propose mes services de songwriter/ chanteuse. Je pose ma voix sur des projets divers et variés à travers le monde entier. Donc pour répondre à ta question: « je suis sur la bonne voie pour.
Quel sont tes projets sur 2019?
Par où commencer…
- Un Ep Hip-Hop Jazz avec un producteur Serbe OLR
- Sortir la version 2 du EP Galaxia avec mon Bro I-PKU
- Sortir 2 nouveaux singles avec Manu Mas
- Pleins d’autres collaborations avec des beatmakers internationaux
- Sortir un 2ème projet “Make Art Not War” pour Noël
- Finir d’écrire mon tout 1er livre
- Finir la réalisation de mon 1er Court-métrage
- Développer mon collectif d’artistes “conscients” appelé: MELLOW ROOTS
Si j’arrive déjà à faire tout ça, ça serait énorme. Haha !!!
Tu seras en concert dimanche au New morning, que vas tu presenter?
Je vais présenter un set de chansons qui réunit: racontent mon parcours sur ces 3 derniers années.
- Mon amour pour la musique, mon combat pour rester intègre dans cette industrie, mon statut de femme dans cette société; et, pour le reste FAUT VENIR LE DÉCOUVRIR DIMANCHE !
Au niveau vestimentaire, comment tu définirais tu ton style?
Mon style sur scène est cosmique. J’aime les vêtements qui épousent les formes. Un faible pour les épaulettes et le charisme que ça donne. J’aime les couleurs et l’impact qu’elles donnent à nos comportements. Sinon ma tenue CLASSIQHE: un jean bleu, un tee-shirt uni et…
Ta paire de chaussure préféré?
DES BASKETS BLANCHES
Ton artiste préféré?
Lauryn Hill. Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse pour moi elle est indétrônable et survole sur le temps avec sa musique.
Ton Compositeur préféré?
Prince. Il pouvait TOUT faire.
Qu’est ce que tu écoutes en ce moment?
Je réécoute les albums de Lauryn car maintenant que je suis bilingue (genre), je comprends mieux le sens de ses maux et de ses jeux de mots. C’est vraiment (pour moi) des masterpieces. Je ne partirai point sur une île déserte sans “The Miseducation of Lauryn Hill”.
J’écoute aussi beaucoup une artiste anglaise appelée Mahalia. Elle a un très bon groove et un bons sens du story-telling.
Ton petit mot de la fin?
Merci à Blender Bookmagazine de me faire une place dans votre univers. Comme je le dis souvent, je me sers de mon Art comme outil à cette traversée qu’est l’existence.
Rentrez dans ma #Junglesphere, venez-me voir en Live au New Morning, suivez-moi sur les réseaux sociaux (insta, facebook, youtube).
M E R C I !