
Petite présentation:
Fran Lusty, 22 ans, actuellement basée à Brighton. Je suis un quart norvégien et trois quarts britannique. Je suis né à Cambridge mais je déménage depuis l’âge de 2 ans. D’abord, nous avons déménagé dans le sud de la France, puis en Italie, au Pérou et enfin en Allemagne, où mes parents vivent toujours.
Qu’est-ce qui t’as poussé à faire de la musique?
J’essayais constamment de comprendre qui j’étais et j’avais l’impression que la seule façon de me comprendre était d’écrire de la musique. La musique était la seule chose qui avait du sens alors que tout le reste autour de moi changeait tellement. J’ai commencé à écrire des chansons plus sérieusement en Allemagne, principalement sur la disparition de Rome et de mes amis. J’étais aussi très maladroit pendant cette période et je parlais à peine, donc j’ai eu du mal à me faire des amis la première année là-bas. Ma mère m’a inscrit pour jouer à l’assemblée de l’école, ce qui était la chose la plus terrifiante. J’ai interprété une chanson originale et ça m’a donné le courage dont j’avais besoin pour parler à n’importe qui après ça. Je me suis vite fait des amis, des amis dont je suis encore très proche aujourd’hui. La musique était le booster de confiance dont j’avais besoin.
Tu joue d’un instrument?
Je joue de la guitare et un peu du piano.
Quelle est ta principale inspiration?
J’ai grandi en écoutant des comptines sans fin, ce qui, je pense, a eu un impact. De plus, mes parents avaient toujours l’habitude de jouer The Acoustic Album lors de longs trajets en voiture et c’est là que j’ai trouvé pour la première fois beaucoup d’auteurs-compositeurs et d’artistes inspirants, dont KT Tunstall, Jack Johnson, Keane, Cat Stevens, The Kooks, Coldplay, Snow Patrol, etc. J’aime aussi aller au Cambridge Folk Festival et découvrir de nouveaux artistes grâce à ça. Certains de mes artistes préférés incluent maintenant Damien Rice, Lisa Hannigan, Phoebe Bridgers, Holly Humberstone, Billie Marten, Hudson Taylor, Patti Smith, Lucy Dacus, Laura Marling et Julien Baker.
Quelle est l’histoire de “You Don’t Know Me”?
J’ai écrit “You Don’t Know Me” il y a des années, mais j’ai découvert un vieil enregistrement de celui-ci récemment, alors j’ai décidé de le reprendre. Je me sentais très confus à l’époque et j’en avais marre des gens qui supposaient qu’ils savaient qui j’étais et ce que je voulais alors que j’avais à peine une réponse pour moi-même. Je suis encore assez incertain de nos jours, mais je trouve plutôt séduisant de ne pas savoir et d’avoir une raison de continuer à me chercher et à me découvrir.
Qu’as-tu fait pendant la première année de Covid?
J’ai passé la majeure partie de la première année de Covid à Brighton avec mes trois colocataires. Nous sommes incroyablement proches, donc ce n’était pas difficile de passer tous les jours ensemble. Ce sont aussi des musiciens, donc nous avons joué beaucoup de musique ensemble, cuisiné, joué à des jeux de cartes sans fin et regardé des heures de télé-réalité. C’est pendant le lock-out que j’ai redécouvert mon amour pour l’écriture musicale, qui avait disparu après avoir étudié l’écriture de chansons à l’université. J’ai recommencé à écrire des chansons et à apprécier le processus d’enregistrement.
Nous sommes de Paris, es-tu déja venue dans notre ville?
Je suis parti en voyage spontané à Paris début 2020 avec un garçon. Nous nous connaissions à peine mais nous en avions tous les deux marre du travail et pensions que ce serait une aventure. Nous y sommes restés quelques nuits et avons fait toutes les activités touristiques pendant la journée et avons fait le tour des bars la nuit. Une fois de retour à la maison, nous ne nous sommes plus jamais vraiment parlé.
Qu’as-tu prévu pour 2021?
Pour 2021, je prévois de sortir plus de musique et de collaborer avec d’autres artistes. Je continuerai à vivre à Brighton avec les mêmes colocataires et à jouer à des jeux de cartes sans fin. J’ai également postulé pour un doctorat en écriture créative et critique, que j’espère commencer en septembre.
Lien pour la suivre:
Instagram: @lusty_fran
