Quelle est ton inspiration principale ?
Donner un sens à la vie à travers les mots et la musique.
Quelle est l’histoire de “The Unscripted” ?
The Unscripted est autant d’histoires de dépendance et un encouragement à s’émanciper.
Tu chantes d’une voix grave sur ce titre ce qui est assez rare de nos jours, est-ce quelque chose que tu fais régulièrement ou c’était juste pour cette chanson ?
J’ai tendance à chanter de la manière dont les histoires de la chanson l’exigent. Dans les couplets, le personnage principal est “sous le charme”, “sous la coupe”, “en laisse”, en bref, sous l’influence d’une autre personne. En conséquence, leur voix est basse. Quand on arrive au pont central, le protagoniste se libère et donc sa voix s’élève, comme un oiseau s’envolant de sa cage et planant plus haut.
Travailles-tu avec différents producteurs ou tu as votre propre équipe ?
Eh bien, c’est mon deuxième album, mon deuxième producteur officiel et mon deuxième groupe de musiciens. Le prochain album aura son propre producteur et ses musiciens à lui. Je pense qu’il s’agit de faire correspondre le thème de l’album avec la bonne équipe. Jusqu’à présent, cela a fonctionné. Il s’agit également de grandir continuellement en tant que musicienne et de s’enrichir des nouvelles idées et perspectives que différentes équipes apportent.
Comment la pandémie de Covid a-t-elle affecté ton travail et ta musique ?
Ah Covid ! Cela nous a tous pris un certain temps pour s’habituer à porter un masque tout le temps. Pendant un moment qui m’a paru interminable, j’ai perdu ma voix à cause de cela et d’un environnement de travail poussiéreux. Le bilan a été grand, émotionnellement et financièrement. Nous avons dû retarder beaucoup de séances et j’ai dû faire beaucoup de travail par moi-même.
Il y a quelque chose dans le travail collaboratif en musique qui nécessite une proximité physique. La proximité stimule les sens et la collaboration est beaucoup plus naturelle. Vous pouvez regarder tout le monde au fur et à mesure de vos besoins, depuis leurs doigts sur leurs instruments jusqu’à l’expression de leurs visages et comprendre s’ils comprennent ou non. Il y a aussi eu une certaine perte dans la traduction dûe au travail à distance et cela a fait que beaucoup de choses ont pris plus de temps pour être achevées. Je ne le regrette pas car tout défi surmonté est une leçon. De plus, cela m’a rappelé à quel point je suis pointilleuse avec la musique que je crée. Covid a signifié un coût financier et émotionnel plus élevé, mais je pense que cela a rendu la sortie encore plus spéciale dans la mesure où nous l’avons accomplie malgré tout.
Quelle est la plus grande difficulté pour toi d’être un artiste en fait ?
J’aimerais vraiment qu’il ne s’agisse que de la musique et des mots, de l’émotion et du sens, de l’esprit. Je suis encore plutôt mal à l’aise avec le marketing et le fait de devoir montrer mon visage ou ma personne pour vendre. Cela ne me dérange pas de parler des chansons, des albums, de l’inspiration, mais franchement, le reste me semble superflu. J’en fais une partie là où c’est strictement nécessaire, mais si je pouvais…
Es-tu déjà venu à Paris ?
Oui! Je suis née à Paris, donc oui. J’ai joué une fois à A609, dans le 13e pour Coeur A Coeur Acoustique. Mais j’adorerais tourner à Paris et en France en général. J’ai aussi joué à Cosnes-et-Romain pour un événement privé.
Que manges-tu en studio ?
MDR. Bon, je mange ce qu’il y a à proximité mais si j’ai le choix, c’est des frites anglaises tout le temps, avec du sel et surtout pas de vinaigre !
Qu’as-tu prévu pour 2022 ?
Eh bien… Février : Je serai dans quelques podcasts et sortirai le mini-livre qui accompagne le CD, et pour le reste de l’année je cherche des concerts et des podcasts. Si vous en connaissez d’intéressantes, n’hésitez pas à m’en faire part !
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