Peu avant l’été, le groupe annonçait sa tournée First Love pour, tout d’abord, les Etats-Unis, avant de s’emparer de l’Amérique Latine. Le 23 septembre dernier, le groupe met enfin les pieds à Atlanta, à la rencontre des RUIs qui les attendaient habités d’une énergie ostensiblement palpable. Des stroboscopes bleus et rouges pour les accueillir inondent la salle dès l’arrivée des artistes au Loft. Et l’équipe de BLENDER MAGAZINE y était.

Le groupe débute sur la chanson Twilight, l’un des titres à les avoir propulsés sur le devant de la scène. Aux yeux d’un bon nombre de personnes, WEi ne pouvait que réussir. Outre la polyvalence de leurs chansons, tous les membres avaient déjà fait partie d’un collectif avant d’intégrer cette nouvelle composition. On compte ainsi ces anciens groupes : JBJ, 1The9, Rainz ou encore X1. Il ne s’agit toutefois ni du premier, ni du dernier groupe à se former sur l’apport de membres d’anciens groupes ayant plus ou moins connu le succès. WEi est ainsi, dès le début, attendu à un brillant avenir et n’a que peu le droit à l’erreur. Le défi est grand pour l’enfant de la OUI Entertainment tant les attentes sont considérables.

Le groupe décide rapidement de s’appuyer sur Hui de Pentagon pour la production de la chanson Twilight. Hui est essentiellement connu, outre son implication constante dans les projets musicaux de son propre groupe, pour avoir participé à la conception de ShineSha La La ou encore Energetic de Wanna One. Mais souffrant d’une accumulation de travail aussi bien en Corée qu’au Japon, le membre de Pentagon se fait plus discret en tant que producteur pendant un temps.

Au Loft, WEi se présente à la foule juste après la première chanson. Les visiteurs sont accueillis aussi bien par des aficionados coréens que d’autres minorités. Le groupe semble pouvoir rassembler absolument toute l’Amérique. La marque ultime de leur impact à un niveau global. S’en suit le morceau Timeless qui se produit sur fond de lumière verte. Le groupe marque une pause dans ses chorégraphies afin de prendre le temps de se retrouver lors d’un moment intimiste avec son public. La salle s’emplit de cœurs génériques. Les mains font la « ola ».

Tout le monde l’attendait. All or Nothing, probablement l’une des meilleures chansons du groupe, impose son rythme effréné. Le Loft est envahi par sa texture synth et ses inspirations orientales nourries de transitions puissantes. Ironiquement, il s’agit aussi d’une des chansons dont la réception a été la plus mitigée lors de sa sortie. Produite par Jang Dae Hyeon, le rappeur du groupe, elle est souvent dite ne pas avoir ce qu’il faut pour l’impact grandiloquent qu’on aurait pu en attendre. Compte tenu des centaines de ritournelles que l’on peut entendre par-delà l’industrie musicale, il s’agit d’un point de vue intéressant, mais tout à fait discutable.

Après Bumpy, le groupe marque à nouveau une pause pour interagir avec la foule. Junseo prend la parole, évoquant l’anniversaire de Yo han qui soufflait ses bougies quelques jours avant le concert. Un anniversaire nécessairement célébré en pleine tournée. « C’était à Houston. Nous pensions qu’il y avait un problème avec la bande son qui passait. Puis, tout le monde s’est mis à chanter, on a enfin compris ce qu’il est en train de se passer. J’ai trouvé ça tellement chouette ! » rappelle Yo Han lui-même. Si la tournée tient un rôle prédominant dans la vie d’un artiste, Dae Hyeon et Junseo s’accordent sur le fait que cette tournée arrive à point nommé. Peu après l’épitome de la crise sanitaire qui a contraint, durant de longs mois, les artistes à l’expression de leur art de manière digitale uniquement, la tournée First Love est comme un second souffle aussi pour le groupe que pour leurs supporters. « Quand vous sentez-vous le mieux ? » Sans surprise, le public se lève à l’unisson pour répondre « en ce moment même ! » à la question de Dae Hyeon. « Nous aussi, lorsque nous jouons devant vous, les gars », renchérit Junseo.

Les membres enchaînent ensuite avec une cover de Love Killa du groupe Monsta X. Les lumières oscillent, l’ambiance est sur le point de changer du tout au tout. Des halos blancs s’emparent de la salle pour accueillir Blossom, puis Bad Night. Le monde se fait plus intimiste encore et délicat. Les RUIs se lèvent les uns après les autres leurs lightsticks qui changent eux aussi de couleur sur la performance, cette fois-ci, de White Light. White Light marque le point d’équilibre du concert, parfumée d’un ratio vocal-mélodique ni trop larmoyant, ni trop immodéré pour un titre de cette teneur. Le groupe n’allait toutefois pas quitter Atlanta sans délivrer son entraînant Too Bad, ainsi que Bye Bye Bye. Le concert se termine sur un superbe encore avec ABCDEF et RUi. Ils auront clairement fait vibrer le Loft jusqu’au bout de la nuit.

Crédits photos : Demona Lauren Team (Britney Rindom & Amanda Rindom)

Remerciements spéciaux à Max Experience, OUI Entertainment et WEi pour la collaboration promotionnelle.

Posted by:Demona Lauren

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