Le chanteur et compositeur britannique Yungblud marque son retour avec un nouveau single, ‘Lovesick Lullaby’, désormais disponible sur toutes les plateformes. Ce titre effréné et percutant s’accompagne d’un clip vidéo stylisé, réalisé par Charlie Sarsfield, dévoilé il y a quelques jours seulement. Fidèle à son esprit provocateur et à son esthétique singulière, le MV reste aux frontières de la pop et du rock britanniques.
Un artiste au sommet de son art
Originaire de Doncaster, Yungblud, âgé de 27 ans, n’en finit pas de s’imposer comme une figure incontournable de la scène musicale contemporaine. Ses deux derniers albums ont atteint la première place des classements britanniques et se sont hissés dans le Billboard Hot 100, témoignant de son succès international. Avec plus de 6 milliards de streams à son actif, il incarne une génération d’artistes comme on n’en fait plus.
‘Lovesick Lullaby’ s’inscrit dans la lignée de son précédent titre, l’ambitieux ‘Hello Heaven, Hello’, une épopée musicale de neuf minutes qui a conquis la critique depuis sa première diffusion en mars sur BBC Radio 1 en tant que Hottest Record de Jack Saunders. Il est rapidement écrit comme une œuvre “gargantuesque” par CLASH et comparé à un “Bohemian Rhapsody” moderne par le London Standard.
Home Sweet Home
Dans une interview récente, Yungblud a évoqué la genèse de ‘Lovesick Lullaby’ et son désir de revenir à ses influences britanniques. Il confie :
« J’ai voulu laisser mon subconscient s’exprimer, puis donner un sens à mes paroles le lendemain, dans une cuisine, avec une gueule de bois, en mangeant du fish and chips et en buvant un thé. »
Ce single, qu’il décrit comme une véritable fête, reflète cette approche instinctive et spontanée. À travers la chanson, Yungblud célèbre la richesse de la culture musicale britannique, tout en restant fidèle .. à lui-même. Il ajoute :
« J’ai voyagé dans le monde entier pour trouver un sens à tout cela, et j’en suis infiniment reconnaissant. Mais j’avais besoin de me reconnecter à mes racines, à la musique, à l’art et à la culture britanniques. »
Un clip aux multiples références
Le clip vidéo de ‘Lovesick Lullaby’, réalisé par Charlie Sarsfield, est une véritable ode à la culture britannique. Vêtu de Burberry, Yungblud apparaît à l’arrière d’une Mini Cooper avant de rejoindre un pub bondé pour une soirée débridée. Le visuel regorge de références pop culturelles, notamment un clin d’œil évident à la célèbre publicité Maxell de 1982, où l’artiste est assis dans un fauteuil, submergé par la puissance des haut-parleurs. Ce mélange d’éléments rétro et contemporains illustre parfaitement l’esprit du morceau : une punchline décomplexée.
Vers un nouvel album et le retour de Bludfest
Le lancement de ‘Lovesick Lullaby’ intervient alors que Yungblud prépare la sortie de son prochain album. En mars, il a fait forte impression lors de son passage dans The Jonathan Ross Show, où il a discuté de ses projets à venir, notamment le retour de son festival Bludfest, prévu pour le 21 juin au National Bowl de Milton Keynes.
Fidèle à sa vision d’une musique accessible, il a souligné l’importance de proposer des billets à un prix abordable :
« Il fallait que ce festival représente une nouvelle idée et une nouvelle génération. Les concerts, en ce moment, sont incroyablement chers. »
Il prouve une fois de plus qu’il est un artiste à part, capable de capturer l’essence de son époque et consolidant son rôle de porte-voix d’une génération. Yungblud ne cesse de surprendre.
Collaboration presse officielle
Blender Bookmagazine 