Le Diamond Ballroom d’Oklahoma City, salle mythique fondée en 1964, a accueilli un nouvel épisode de frénésie metalcore avec le passage de la tournée Metalcore Spring Break de The Devil Wears Prada. Connue pour son ambiance intimiste et son histoire riche en performances légendaires, cette salle s’est révélée être le cadre idéal pour une soirée intense mêlant nostalgie et puissance sonore.

La soirée s’ouvre avec Acres, dont l’énergie brute et les riffs mélodiques captivent immédiatement le public. Leur performance donne le ton pour la suite de la soirée, mêlant screamos intenses et guitares atmosphériques qui résonnent profondément avec la foule. Kingdom of Giants prend ensuite le relais, amplifiant l’énergie avec une présence scénique dynamique. Leurs breakdowns percutants et leurs refrains aériens créent une atmosphère électrisante, tandis que le chanteur Dana Willax domine la scène avec une énergie débordante. Puis, ERRA offre un set envoûtant, équilibrant un travail de guitare complexe, des textures ambiantes et des percussions tonitruantes. Une belle première partie, qu’on se le dise, avec un son metalcore progressif parfaitement orchestrée.

Lorsque The Devil Wears Prada monte finalement sur scène, le Diamond Ballroom explose en acclamations. Avec leur emblématique logo en triangle inversé illuminé en arrière-plan, le groupe démarre avec “Mammoth” tiré de Dead Throne (2011), enflammant la salle. La setlist se déroule comme un voyage à travers leurs 20 ans de carrière, mêlant des morceaux récents de Color Decay—tels que “Broken,” “Salt,” et “Sacrifice”—avec des classiques incontournables comme “Danger: Wildman,” “Dez Moines,” et “Escape.”

L’énergie dans la salle est électrique. Les chanteurs Mike Hranica et Jeremy DePoyster dominent la scène avec une intensité implacable, alternant entre screamos déchirants et mélodies qui entraînent la foule dans une frénésie. Des circle pits se forment, les plus acrobates surfent au-dessus de la foule. Une ambiance à l’ancienne. Un des moments clés de la soirée arrive lorsque le groupe interprète pour la première fois leur nouveau single, “For You,” que nous vous avions présenté, offrant un aperçu prometteur de leur prochain album.

La performance est non seulement une démonstration de leur virtuosité musicale dont ils n’ont rien perdu, mais aussi un reflet de leur philosophie. Pendant le set, le groupe partage l’histoire derrière leur nom, expliquant ou rappelant, pour les anciens, son origine ironique et sa critique du matérialisme. Cet état d’esprit anti-consumériste, qui a inspiré leurs débuts, reste au cœur de leur musique aujourd’hui comme on le note dans moult paroles.

Alors que le groupe termine avec “Sacrifice,” l’énergie est palpable, laissant le public exalté et en redemander. Que vous suiviez The Devil Wears Prada depuis un sacré paquet d’années avec Plagues (comme tel est mon cas) ou que vous les ayez découverts plus récemment, ce concert confirme leur statut de figures solides du metalcore. Leur capacité à mêler nostalgie et évolution prouve qu’après deux décennies, The Devil Wears Prada reste à l’avant-garde du genre.

Coordination et contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie : Lexy Elder, DL Team
Merci à TDWP et AS pour l’invitation, toujours

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Posted by:Demona Lauren

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