Heyoon revient sous le feu des projecteurs ce jeudi avec « Addicted », un single marqué par des influences UK garage et deep house. Partageant sa vie entre Séoul et la Californie, elle trace un parcours singulier : artiste, passionnée de mode, engagée pour l’enfance, Heyoon cultive les contrastes et les rencontres marquantes. Dans cet entretien, elle dévoile la genèse de son nouveau titre, évoque ses inspirations, parle de ses engagements philanthropiques et revient sur ses récentes aventures à la Fashion Week de Paris. Une conversation libre et légère, à l’image d’une artiste qui avance à son rythme sur la scène internationale.

Aujourd’hui sort dans le monde entier ton nouveau single, « Addicted ». Au-delà de ce qu’on a déjà pu entendre, peux-tu nous en dire un peu plus sur ce morceau ? Qu’est-ce qui t’a attirée vers l’univers du UK garage et du deep house pour cette nouvelle sortie ?
L’idée derrière « Addicted » m’est venue en imaginant une créature qui vivrait dans un monde propre au sommeil paradoxal (R.E.M) et qui forcerait les gens à danser. Je voulais créer une ambiance à la fois onirique et énergique, typique du deep house. Composer ce titre avec BHAV et Taneisha a été un vrai moment de plaisir et de liberté.
Comment définirais-tu aujourd’hui ta signature sonore, après trois singles très différents que sont « Pivot », « ASAP » et maintenant « Addicted » ?
En ce moment, je me concentre sur l’exploration et la redécouverte de moi-même à travers chaque single. Chacun d’eux représente une facette unique et diversifiée de mon expérience créative en tant qu’artiste. J’ai hâte de pouvoir partager un projet plus complet avec mes fans, que ce soit un EP ou une mixtape !
Quelles influences musicales ou artistiques t’ont particulièrement inspirée récemment, et comment se retrouvent-elles dans « Addicted » ?
J’avais envie d’écrire une chanson sur laquelle je pourrais danser en club ou en soirée avec mes amis. La danse fait partie intégrante de ma vie et c’était très amusant de travailler sur ce morceau. Le rêve lucide et la dimension dansante sont au cœur de cette création.

Si tu pouvais choisir n’importe quelle scène ou festival dans le monde pour présenter « Addicted », où aimerais-tu te produire ?
Coachella, Lollapalooza… la liste est longue !
Corrige-moi si je me trompe, mais tu partages actuellement ta vie entre Séoul et la Californie. Dirais-tu que cette vie biculturelle influence ta créativité ou ta façon d’aborder la musique ? Si oui, comment ?
Absolument ! Cela façonne qui je suis. L’inspiration est partout, et j’ai la chance de pouvoir vivre cette diversité culturelle au quotidien.
Par ailleurs, tu as aussi assisté à la Fashion Week de Paris. Était-ce ta première fois ? Comment as-tu vécu cette expérience ?
C’était ma deuxième fois à la Fashion Week de Paris ! J’ai beaucoup d’amour pour Paris et la mode : ce sont deux univers dans lesquels j’adore m’immerger.
D’après ce que j’ai entendu, tu étais présente pour la maison japonaise Ujoh. Qu’est-ce qui t’a séduite dans leur univers ?
J’ai adoré leur thème, centré sur l’enfance et l’uniforme scolaire. Cela m’a rendue très nostalgique et m’a rappelé mon propre parcours en Corée.
As-tu une icône mode ou un créateur qui t’inspire particulièrement en ce moment ?
J’ai toujours été une immense admiratrice d’Iris Van Herpen. J’aime la façon dont elle fusionne la nature, la mode et la science dans son univers. Ce serait un rêve de collaborer avec elle un jour !
Je plussoie ! Et, quels sont tes prochains défis ou objectifs, tant sur le plan artistique que personnel ?
J’ai envie de sortir de ma zone de confort et de créer différemment de ce dont j’ai l’habitude, que ce soit dans l’écriture, la scène ou tout le processus créatif. Et c’est aussi valable pour ma vie en dehors de la musique.
