Ce 25 août, à Los Angeles, Kim Taehyung (alias V de BTS) a lancé la première balle au Dodger Stadium, rejoignant, le temps d’un instant, la nouvelle avant-garde coréenne qui façonne la ville. Quelques jours plus tôt, c’est Son Heung-min, véritable star du football sud-coréen, qui faisait sensation avec son départ des Spurs avec qui il a tout connu et son arrivée remarquée au LAFC et un premier but d’anthologie contre Dallas pour l’ouverture de sa saison. Deux événements, deux icônes, deux mondes, une même ville : Los Angeles, désormais capitale officieuse de la diaspora coréenne et laboratoire du soft power asiatique.



La coïncidence n’est pas un hasard
Voir V et Son Heung-min honorés coup sur coup dans deux des temples sportifs de LA n’a rien d’anodin. À travers eux, c’est toute une génération d’artistes, d’athlètes et de créateurs coréens qui s’invitent au cœur de la pop culture américaine. La “first pitch” de Taehyung, rituel d’intégration typiquement américain, prend alors une dimension symbolique : celle de la reconnaissance d’une présence, d’une influence, d’une communauté qui ne cesse de grandir et surtout de s’imposer.
Taehyung, actuellement à Los Angeles pour préparer le retour de BTS, profite de chaque occasion pour entretenir ce lien direct avec le public international. En maillot bleu, numéro 7 dans le dos, il salue le lanceur Yoshinobu Yamamoto avant de lancer la balle d’un geste sûr. Dans les gradins, les fans brandissent des pancartes, les réseaux s’enflamment : le K-pop n’est plus un “phénomène”, c’est une réalité culturelle ancrée dans le quotidien californien, non plus uniquement en tant que folklore, mais de sous-secteur de la culture ironiquement .. américaine.





Shohei Ohtani, Son Heung-min : la vague panasiatique
La rencontre amicale de V avec Shohei Ohtani, superstar japonaise des Dodgers, et la présence de Son Heung-min au LAFC, témoignent d’une nouvelle ère. L’Asie s’installe durablement dans les espaces médiatiques, sportifs et culturels les plus prestigieux. À Los Angeles, la diaspora coréenne s’impose comme un trait d’union naturel entre Séoul et Hollywood, entre K-pop et sport US.

Ce double événement rappelle que la K-culture ne se limite plus à la musique ou aux dramas : elle infuse le sport, la gastronomie, les médias, la vie urbaine. Le succès de Taehyung et de Son Heung-min à LA n’est pas une parenthèse, mais une étape supplémentaire dans la construction d’une diaspora qui, de plus en plus, ne fait qu’une avec la culture locale.

Los Angeles officialise le KCon Day
Le 1er août, Los Angeles proclamait également le “KCON Day”, saluant ainsi l’impact du plus grand festival mondial de K-pop sur la culture et l’économie locales. C’est la première fois en quatorze ans que KCON reçoit une reconnaissance officielle du gouvernement municipal, preuve supplémentaire de l’enracinement profond de la “Korean Wave” dans le tissu urbain de LA. La résolution, co-signée par plusieurs membres du conseil municipal, souligne à quel point KCON est devenu un pilier de l’identité globale de la ville, attirant chaque année plus de 100 000 fans et offrant une vitrine exceptionnelle à la musique, la gastronomie, la mode et la technologie coréennes.
Au-delà de son geste symbolique, cette reconnaissance institutionnelle fait de cet ancien phénomène de niche une partie intégrante de ce qui rend Los Angeles “créative, influente et dynamique”. Pour Taehyung, Son et toute la communauté, l’adoubement officiel de KCON par la ville est à la fois une consécration et une invitation à façonner l’avenir de LA.
Collaboration presse officielle































