L’ouverture du concert joué au Hammerstein Ballroom le 25 juillet dernier fut confiée à des performers locaux, Luca et Jenalyn, puis Brickhouse NYC et Hott Boyz. Trois premières parties s’enchaînent sur scène : Luca et Jenalyn ouvrent avec une chorégraphie émotionnelle sur “Don’t Let Me Down”, Brickhouse NYC enchaîne avec “Breathe Me” et une démonstration de jeunes talents, tandis que Hott Boyz propose une performance stylisée et synchronisée sur “I Am the Best” de 2NE1.
Le show commence
Ce n’est qu’autour de 20h45 que le groupe japonais de la STARTO Entertainment fait enfin son entrée. Les membres sont introduits un à un, les néons soulignent chaque apparition, et la salle répond par une vague sonore.
Le concert débute avec “Would You Like One?” : la chorégraphie énergique, les costumes noirs et rouges, l’implication immédiate du public qui agite ses lightsticks, tout converge pour installer une dynamique d’ensemble. Le show peut commencer !
La synchronisation du groupe atteint sa première apogée sur “Love Tag”. S’ensuit “Level Up” et l’écran qui affiche de sa police pixelisée les paroles de la chanson. Les membres scandent “Watch me level up”, le public réplique “Play you like a game boy”.

Une “Tokyo Crazy Night” à New York
Place à un VCR désormais, montrant les membres dans un décor de cuisine. “Swing My Way” imposera des vestes scintillantes et des chapeaux, des gants violets lumineux prenant le relais de l’éclairage le temps d’un passage sans projecteurs. La tonitruante “Tokyo Crazy Night” prolonge l’effet avec un skyline en fond d’écran, tandis que “Whiskey and Tonic” ralentit le tempo. Les membres se concentrent sur le chant, debout, la chorégraphie cédant la place à une présence plus posée.
“Rush” introduit une nouvelle segmentation : un rideau transparent descend, la chorégraphie se fait plus sensuelle, les vestes blanches tombent, tandis que des confettis floraux ponctuent la scène. Le groupe enchaîne sur “Those Days”, avec des tenues plus décontractées, ambiance rock, puis “Underdogs”, où membres et public agitent des serviettes dans un mouvement collectif.
Un court ment pour respirer
Le groupe marque enfin une pause bien méritée. Des questions sur la température fusent (“Mina-san atsui desuka?”), tandis que le groupe se perd le temps d’une minute sur là où il se trouve (“We are in LA .. we are in New York!”). Après des vœux d’anniversaire à un fan et une photo collective, le show peut reprendre.
“HBD” débute sur des applaudissements, sans chorégraphie, recentrant l’attention sur la voix. “We’re Gonna Be Okay” s’installe dans une ambiance de veillée : les membres s’assoient, l’atmosphère devient plus cozy, la chanson se veut facile d’accès et réconfortante. “Say I Do” marque une transition douce, suivie de “Fireflies” où les lumières bleues dominent, plongeant la salle dans une semi-obscurité.
L’intermède “Golden Skull”, accompagné d’une séquence EDM projetée à l’écran, précède un changement de costumes. Vestes dorées, retour des openers pour un medley dansé, solos de Shime, Noel, Genta et Shizuya, la totale. Adoptant une tonalité plus sombre, “Thrill” met l’accent sur l’individualité où chaque membre est éclairé par un spot. “99 Percent” s’enchaîne rapidement, puis une introduction orchestrale : capes, percussions japonaises, fourrures, confettis rouges.

Plus de 2 heures de spectacle intense
“BO$$Y” marque la clôture officielle. Le public réclame un rappel, alors Travis Japan revient avec “My Dreamy Hollywood” puis “JUST DANCE!”. Les membres s’adressent à la salle pendant un instant, s’attardant sur la signification du terme “sansei”, invitent à participer une dernière fois, puis prennent congé à tour de rôle.
Le concert s’achève autour de 22h, après près de deux heures de variations stylistiques, de maîtrise scénique et d’interactions sympathiques.
Travis Japan déploie une palette de genres et de registres, passant de la pop au rock, du jazz à l’EDM, sans jamais perdre le fil de la cohérence d’ensemble. Le groupe démontre une capacité constante à ajuster les styles, à gérer les transitions et à segmenter le spectacle sans redondance et d’un grand professionnalisme. Merci TJ, merci New York.
Coordination & contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie : Aubry Miller, DL Team
