Dès la tombée de la nuit, la silhouette de l’O2 Arena se détache comme une cathédrale, prête à accueillir la messe tant attendue pour la première date européenne de la tournée mondiale “WALK THE LINE”. C’est l’heure. Elle peut enfin débuter. Et, grâce à la HYBE, jamais sans la DL Team.

Midnight Cathedral à l’O2 de Londres
Silhouettes élancées, élégance presque supernaturelle, Jungwon, en leader incontestable, Heeseung, Jay, Jake, Sunghoon, Sunoo et le virtuose de la danse NI-KI, apparaissent, portés par la tension dramatique de “Brought The Heat Back”. L’assemblée d’initiés réunis dans cette crypte est prête à communier.
Mais ENHYPEN sait aussi moduler l’intensité. Au cœur du show, l’atmosphère se fait plus confidentielle. “Your Eyes Only” et “Loose” laissent place à la douceur, la complicité et aux petites anecdotes. Quelques rires partagés sur scène autour de spécialités locales, et une spontanéité qui fait tomber le masque de l’artiste avec un grand A. Ce contraste, entre la grandiloquence du mythe et la chaleur humaine, donne tout son relief à la soirée.

La suite est un crescendo visuel : Le magnifique “Moonstruck”, dont on ne se lasse pas, offre une parenthèse éthérée, costumes clairs et ambiance de rêve, avant que le piano-papillon de “XO (Only If You Say Yes)” ne vienne poser sur la scène une aile de lumière, à mesure que des cœurs roses pleuvent sur l’assemblée.
Le final, porté par “Bad Desire (With or Without You)” et la déferlante de fanchants, renoue avec la transe collective. Les écrans projettent des bannières manuscrites, les fans scandent les noms des membres, et l’arène s’embrase. La cathédrale vibre, habitée par un feu qui ne s’éteint pas. On les avait attendus, ils sont enfin venus.
ENHYPEN clôture la nuit sur un double adieu. Tout d’abord un dernier salut, puis un retour pour un rappel explosif et irrésistible.

Bloodlines & néons à l’AO Arena de Manchester
Pour leur première venue dans la capitale du Nord, les EN- ouvre le bal sur une scénographie “on point” teintée de brume, lasers rouges, lumière sculptée par les mouvements précis des sept silhouettes. “Brought The Heat Back” et “Loose” imposent d’emblée le ton, tandis que l’exultante “Bite Me” et “Your Eyes Only” jouent sur la séduction vénéneuse, les paroles devenant presque incantatoires : “Just come over and bite me.” Qu’à cela ne tienne..
Ici, le public ne se contente pas de regarder. Il est happé, invité à franchir la ligne, à entrer dans la danse nocturne. Envoûté.
Le dispositif visuel, magistral, multiplie les clins d’œil à l’esthétique gothique tant aimé avec ses lightsticks synchronisés, jeux de couleurs, écrans géants projetant des décors surnaturels, piano orné de papillons pour “XO (Only If You Say Yes)”, pluie de confettis et de streamers dorés. Nous sommes conquis. Du pur bonheur.

Mais ce qui frappe à Manchester, c’est la chaleur de l’échange. ENHYPEN, loin de se contenter de performer, dialogue, taquine le public sur le football local, s’essaie à l’anglais du cru, s’étonne de l’énergie “meilleure qu’à Londres”. Attention, Mancuniens ! C’est Liverpool et ses Scouses qui ne vont pas être contents.
La salle, pleine à craquer, vibre d’une ferveur contagieuse. Les chants, les cris, les fanchants font de chaque refrain une épopée sonore collective. Les membres eux-mêmes semblent portés par cette communion, prolongeant le concert bien au-delà du temps prévu, multipliant rappels et interactions. On aime ? Obviously.
L’ultime séquence, portée par “Paranormal”, “Go Big or Go Home” et un medley d’encore, fait basculer la soirée dans une euphorie quasi-rituelle. Les lumières, les effets spéciaux servent un storytelling où la frontière entre l’humain et la créature, l’idole et le public, s’efface.
ENHYPEN quitte la scène, mais la cathédrale reste habitée, surtout pour les quelques personnes qui se hâtent encore à partir à la rencontre du groupe sur le parking des artistes à la sortie de l’Arena. Les fans, comme marqués par la morsure de la nuit, repartent avec la certitude d’avoir assisté à bien plus qu’un concert et d’avoir rencontré bien plus que de simples mortels. Une initiation, un passage, une célébration pour le meilleur groupe de sa génération en termes de dimension visuelle, conceptuelle, mélodique et sensorielle ? Résolument. Tout cela à la fois.

Finale nocturne et dernier souffle à l’Accor Arena de Paris
Paris, nuit du 3 septembre. L’Accor Arena attend, patiemment, très patiemment, pour cette ultime étape. C’est avec un pincement au cœur qu’on réalise qu’il s’agit de la der des ders de cette tournée européenne. Mon dieu que ce fut rapide. Tellement prompt qu’on en veut encore.
Dès les premiers accords de “Given-Taken”, la dramaturgie visuelle s’impose : tenues Prada noires, ombres mouvantes, fumée dense, tout concourt à installer une atmosphère de bal masqué. Les morceaux s’enchaînent, de “Fever” à “Fatal Trouble”. Le public, bras levés, lightsticks synchronisés, répond à chaque appel. La communion est totale, la cathédrale vivante.

Au-delà de la puissance scénique, c’est la dimension narrative qui décrit cette dernière date. Véritables conteurs modernes, ils multiplient les clins d’œil à leur mythologie : “Paranormal Love”, l’indomptable (et meilleur titre, à tout jamais, du groupe, à titre personnel !) “Drunk-Dazed” version EDM, ou encore “Karma”… chaque titre s’inscrit dans une logique stylistique qui fait du concert une fresque où la tentation, la métamorphose, le désir inavouable et la passion sont reines. Les membres, tour à tour prêtres et créatures, s’adressent au public en français, brisant le quatrième mur, remerciant, promettant de revenir.
L’ultime rappel, porté par “Go Big or Go Home”, fait basculer la salle dans une dernière euphorie avant que le rideau final ne tombe.

Des pop-up stores comme passages obligés
À Paris comme à Londres, la tournée s’accompagne d’un pop-up store, véritable antichambre du rituel que la DL Team a également couvert en intégralité, présenté prochainement dans un portfolio dédié.
Adeptes de la première heure et curieux se pressent pour s’immerger dans l’univers visuel du groupe avec ses goodies exclusifs, décors immersifs, clins d’œil à la mythologie ENHYPEN. Ce sanctuaire diurne prolonge l’expérience. On y collecte des fragments d’histoire, on s’y prépare pour la messe du soir, on prolonge la magie au-delà du concert. Non sans une pointe de nostalgie ..

En refermant la parenthèse parisienne, ENHYPEN aura rendu la tournée éternelle.
Alors qu’ils ont annoncé, lors de leur passage à Amsterdam, la préparation d’un tout nouvel album après la tournée, espérons qu’il n’y ait pas à attendre plusieurs siècles avant de les revoir. Car, quoi qu’on en dise, les ENHYPENS se sont faits les franc-maçons de notre appétit désormais insatiable.
Coordination & contenu médiatique : Demona Lauren
Remerciements spéciaux à HYBE Corp pour la couverture de la tournée européenne
Assistance contenu : Loretta Rodrigues
Photographie : BELIFT Lab
Videographie pop-up store : Ryan T. Coleman (Londres), Minolie Ramis (Paris), Demona Lauren (concept et editing)
