Vous avez peut-être raté l’immanquable il y a peu si vous n’avez pas eu l’occasion de croiser Zara Larsson à la Salle Pleyel, qui marquait complet pour la soirée. Un concert signé Live Nation. La suédoise y invitait en effet son public et la DL Team à parcourir son journal intime, page après page, chanson après chanson. Pendant 1h40, elle a su transformer la scène en carnet vivant, griffonné d’émotions, d’éclats de rire et d’aveux scandés en chœur.

Avant même l’entrée de Zara, la soirée s’ouvre sur Omar Rudberg, en première partie, réchauffant la salle de sa pop solaire et surtout, préparant le terrain à ce qui va bientôt ressembler à une grande pyjama party entre amis. À 20h50, les lumières s’éteignent. Le public, venu de toute l’Europe, salue la star dans un mélange de langues, comme pour souligner combien ses chansons résonnent au-delà des frontières.
Sur scène, chaque tableau reflète une page de journal : décors de forêts luxuriantes, couchers de soleil, cascades numériques qui rappellent les fonds d’écran Windows d’une adolescence passée à rêver. Zara s’entoure d’une équipe 100% féminine, musiciennes, choristes, danseuses, fait assez rare, et s’avance, jupon court et crop-top asymétrique, sous une immense boule lumineuse, symbole d’un soleil ou d’une lune selon l’humeur de la chanson.




Dès le premier refrain de “Midnight Sun”, la salle est emportée dans un tourbillon d’émotions. Les titres s’enchaînent : “Blue Moon”, “Can’t Tame Her”, “Love Me Land”. Chaque morceau est un chapitre, une confidence partagée sans filtre, entre euphorie, autodérision et doute. Zara danse, twerke, se suspend, rit et chante avec une énergie qui semble inépuisable, orchestrant un show millimétré mais jamais froid. “Je fais le meilleur job au monde”, confie-t-elle, sourire aux lèvres, avant de plonger dans l’intimité de “Saturn’s Return” ou “Uncover”, souvenirs de ses débuts et de son premier succès en France.



Ce rapport direct à ses fans, Zara l’a cultivé bien au-delà des salles de concert. Sa popularité a explosé grâce à TikTok, où “Symphony” et d’autres titres sont devenus viraux, touchant une génération qui voit en elle une grande sœur, une confidente, une voix qui ose dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. À Paris, cette proximité se matérialise lorsqu’un fan est invité sur scène pour “Puss Puss”, le temps d’un tableau aussi drôle qu’audacieux, où la popstar joue la carte de la séduction mutine, sans jamais perdre son humour.

Le concert, structuré en quatre actes, déroule une setlist généreuse : des hymnes dansants (“Lush Life”, “Never Forget You”, “Eurosummer”), des balades introspectives (“Saturn’s Return”, “Uncover”), des tubes fédérateurs (“This One’s for You”, “Crush”), et, en point d’orgue, “Symphony”. Une pop confessionnelle, vibrante, qui fait du spectacle vivant un espace de liberté et de sincérité. See you next time, Zara !
Coordination & Contenu médiatique : Demona Lauren
Assistant : Ludovic V., DL Team
