Instagram: 
@nanupharr

Site web: 
makeitmooove.com

D’où viens-tu ?
Je suis née en Tunisie mais j’ai vécu la majeure partie de ma vie à Sainte Geneviève des bois, dans le 91. Avec un petit détour d’un an à Montréal au Canada.

Quel est ton parcours, comment es-tu arrivée dans le journalisme ?
Après le bac je ne savais pas quoi faire parce que je m’intéressais à trop de choses. J’ai commencé par m’inscrire en psychologie mais ce n’était pas ma voie. J’ai passé un diplôme d’anglais et je me suis réinscrite à la fac. Mon plan était de faire une licence en littérature anglophone et enchainer sur une école de journalisme, mais j’ai atterri dans une autre filière. J’ai travaillé en tant qu’assistante chef de projet dans une structure artistico-culturelle et en parallèle j’ai fait un cursus d’études en presse écrite.

Tu suis une formation particulière ?
Oui, je suis actuellement à l’Institut Européen de Journalisme qui propose d’étudier le journalisme appliqué à tous les médias (TV, Radio, Web et Print). Le but c’est de réussir à être le plus polyvalent possible dans le métier.

Qu’est ce qui te plait le plus dans ce travail ?
Aucun jour ne se ressemble, ça bouge tout le temps. On est toujours amené à rencontrer et échanger avec des personnes très différentes. C’est très enrichissant et ce qui m’anime aussi c’est d’essayer de retranscrire par écrit l’univers, le ressenti que provoque mon interlocuteur. Au-delà de ces aspects, la cause qui me tient vraiment à cœur, c’est de donner la parole aux acteurs de la culture urbaine, quels qu’ils soient, parce que ce sont des personnes qui ont beaucoup à transmettre, mais on ne les médiatise pas assez.

Qu’est ce qui t’a décidé à lancer ton propre blog ?
C’est parti d’un cours de presse web : on devait par groupes de 4, créer un site web et l’alimenter régulièrement avec des articles. Du coup, je me suis dit : « Hey, mais pourquoi tu ne ferais pas ton propre site ? ». J’y ai réfléchi au niveau de la ligne éditoriale, des rubriques, etc, pendant quelques semaines. Ce qui était sûr c’est que j’allais faire quelque chose en rapport avec la culture urbaine au sens large. Le but étant de réellement approfondir les parcours et personnalités qui sont beaucoup trop survolées. Un jour que j’étais chez moi, malade, j’ai pété un câble : j’ai créé « Make it Move ».

Comment choisis-tu les thèmes que tu vas aborder ?
En général, ça se fait au feeling. Je me dis juste que j’aimerais faire parler un danseur, un beatmaker, un dj… et puis je laisse carte blanche. Les personnes que je suis amenée à rencontrer sont très authentiques, alors les thèmes sont aussi imprévisibles que pluriels mais c’est ce que j’aime. Pour le reste c’est vraiment du sur-mesure, je n’ai pas d’interview ou d’article « type ». Ça laisse le champ libre à la personne d’être qui elle est vraiment, sans lui imposer un cadre.

Y-a-t-il des journalistes dont tu apprécies particulièrement le travail ?
J’adore le style de Stéphane Bern, avec son côté jovial, inattendu mais toujours « grand-seigneur ». Sinon je n’ai pas de préférences pour des personnalités en particulier. Je suis plus attachée à des bons moments de télé, radio et des papiers qui ont du cachet. J’admire ceux qui arrivent toujours à casser les règles parfois trop conventionnelles, pour défendre ou appuyer une cause juste et révéler ce qui est passé sous silence.

Ta marque de vêtements préférée ?
Je n’ai pas vraiment de marque de vêtements préférée. Je fonctionne plus au coup de cœur, qu’importe la marque. Je pense que ce qui fait le style, c’est la manière de porter et les associations qu’on fait entre les pièces.

Ton magazine préféré ?
J’aime bien ce que fait Konbini, c’est interactif et dynamique. Ils jouent avec les formats et les styles, je pense que ça parle à pas mal de monde et ça me plaît.

Tes chaussures/sneakers préférées ?
J’ai un gros coup de cœur pour les modèles Trinomic de Puma, ne me demandez pas de les départager c’est impossible ! Je les aime tous !
Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?
En ce moment je suis vraiment à fond sur James Brown quand j’écris. Le combo écriture + Soul/Funk c’est vraiment terrible. Sinon j’écoute pas mal de house, avec un gros coup de cœur pour Rabs Vhafuwi, et pour finir du rap anglophone féminin avec Lady Leshurr.

Quels sont tes projets dans les prochains mois ?
J’aimerais continuer de développer Make it Move : pourquoi ne pas y incorporer du contenu vidéo ? Bien sûr mon but c’est aussi de me perfectionner dans l’approche audiovisuelle du journalisme pour pouvoir l’adapter d’une meilleure manière au monde artistique. Après je suis aussi en train d’organiser des expositions d’art moderne avec le collectif LUG sur Paris pour le printemps. Et puis la danse, toujours la danse…

Ton mot de la fin ?
Pour finir ? Dans un premier temps merci à Blender pour l’espace qu’il m’accorde dans ses lignes. Et ensuite j’aimerais encourager tous les artistes à continuer à faire ce qu’ils font et surtout à persévérer même si le mode de fonctionnement de la société ne les avantage pas forcément. Ils sont le souffle qui permet au monde de rêver, s’évader, inspirer, respirer… En résumé : make it move!

Posted by:blendereditor

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