Le poids de la famille.
La famille a des codes, des règles. Elle est comme une mini société avec ses lois, son chef d’état, son gouvernement, ceux qui veillent à ce que les lois soient respectées et même le paria de la société, ou le chef du parti de l’opposition qui souvent est seul.
Une famille est un soutien mais elle peut aussi être une forme de prison. Elle ne permet pas toujours, au nom de ses codes, de l’intégrité de la famille, de la réputation, d’être soi-même et de se sentir libre.
Qu’il peut être ardu de briser ce lien d’attachement ?
Je ne parle pas de lien avec la famille, je parle du lien d’attachement. Celui qui te maintient dans ce que tu ne souhaites pas pour toi car tu as peur de décevoir, de ne pas plaire, de ne pas être parfait(e), d’être montré du doigts, ou de carrément être exclu, renié !!
Alors souvent tu te plies, tu te tais, tu suis, tu obéis et tu te détruis à petit feu.
Tout le stress, toute la colère que tu ressens parce que tu te sens contrôlé(e), toute l’amertume que tu ne peux exprimer à voix haute, tu l’exprimes énergétiquement. Et c’est toi qui en pâtis. Tu te fais du mal. Consciemment ou pas. Tu te laisses dépérir, tu te dépraves, tu sombres dans l’alcool, dans la dépendance affective ou la dépression.
Ta destruction est peut-être un acte de résistance. Un moyen de dire : « finalement il y a quand même quelque chose que je peux décider ? »
Puisque vous voulez que je sois parfait, je répondrai à vos désirs, et en plus j’excellerai dans la perfection de mon imperfection.
Je ne le ferai pas contre vous, mais contre moi, juste pour me prouver à moi-même que j’ai encore le contrôle sur quelque chose, que c’est moi qui décide. Que je ne me soumets pas totalement à l’autorité.
La famille de son côté, voit cet acte de résistance comme une preuve supplémentaire que tu dois être sauvé(e), que l’on doit s’occuper de toi, que tu n’es pas capable de t’en sortir seul !!!!
Cercle vicieux !!
Les seuls lois véritables sont celles de la Nature, celles de l’univers. Ce sont les seules que je suis.
Apprends à dire non, apprends à t’affirmer, apprends à vivre ta vie et pas celle de ta famille.
Tu as certainement choisi cette famille pour permettre à ton âme d’évoluer, mais tu restes libre. Et le fait que tu exprimes pleinement qui tu es, n’est pas du tout corrélé avec le respect et la considération que tu peux avoir pour les membres de ta famille ou les ainés.
Si eux le pensent, c’est leur problème.
Si eux pensent que tu n’es pas suffisamment capable pour gérer seul(e) ta vie, quelle valeur te donnent-t-ils donc ? Cela voudrait-il dire qu’ils auraient échoué dans leur propre entreprise étant donné que tu es un pur produit de leur cru ?
Cela les renverrait-il à leur propre incapacité ?
Si eux pensent que c’est pour ton bien, pour te protéger et qu’ils savent mieux que toi ce qui est bon pour toi, comment se fait-il que leur vie ne soit pas si parfaite ? Comment se fait-il qu’eux-mêmes échouent là où ils veulent t’enseigner ?
Stop à cette hiérarchie !
Stop !
Stop à cette croyance qui dit que parce que nos parents nous ont élevés, nous sommes redevables toute notre vie et que nous devons leur obéir toute notre vie.
Le rôle d’un parent n’est-il pas d’amener son enfant vers l’autonomie plutôt que de servir ses propres intérêts et de rassurer sa propre insécurité ?
Encore une fois, la parité n’enlève pas la notion de respect.
Ce sujet me met en colère tant il touche à des valeurs fortes selon moi.
La liberté, la capacité à créer sa vie, la responsabilité, la conscience.
En nous laissant bloquer par notre famille, nous validons la croyance que nous ne pouvons pas créer notre vie, que nous n’en avons ni le pouvoir, ni la capacité !!
Bulls**t !!!
Soyons qui nous sommes réellement, agissons et ils verront !
Personne d’entre nous n’est victime dans cette situation.
Si aujourd’hui tu es contrôlé(e) par ta famille, qu’est-ce que tu décides ?
C’est ta peau ou la leur ?
Certains ont peur de s’émanciper car ils sont peur de couper le lien.
C’est un choix. C’est une décision.
À choisir entre moi heureuse sans ma famille ou moi malheureuse avec elle, je choisirai toujours le bonheur.
À choisir entre elle et moi, je me choisirai toujours en premier.
Je ne suis pas née pour sacrifier ma vie.
Je suis née pour expérimenter, offrir au monde ma contribution. Et je ne peux contribuer que si je suis alignée, ancrée et centrée. Que si je suis moi-même, libre, dans la pleine expression de qui je suis, en plein rayonnement.
Alors ma chère famille, si vous n’êtes pas capable de m’accepter telle que je suis réellement, votre « amour » je n’en veux pas. Il n’est pas suffisamment qualitatif pour moi.
Si vous n’êtes pas capable de m’accepter telle que je suis réellement, alors je suis désolée, mais nous n’irons pas plus loin ensemble.
Christine R.