Découverte grace à Groover, on a profité de la sortie de son nouveau clip dans lequel apparait le danseur Mamson, pour poser quelques questions à la talentueuse Imy Fey.
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www.imyfey.com
Instagram :
www.instagram.com/imyfey/

Petite présentation ? D’où viens-tu?
Je suis auteure compositrice et interprète franco-marocaine basée en région parisienne. Je suis née au Maroc, j’ai vécu aussi en Jordanie et aux Pays-Bas avant d’arriver en France. J’ai lancé mon projet musical il y a plus d’un an et j’ai sorti à ce jour 3 singles dans un registre entre R&B, Soul et Pop. Par ailleurs, j’ai sorti un clip il y a quelques jours pour accompagner mon dernier single « Contre toi ».
Tu te souviens de ton premier contact avec la musique ?
Je ne me souviens pas réellement de mon premier contact avec la musique mais dans ma famille on jouait déjà du piano, des percussions et de la guitare. J’y étais très sensible et j’ai rapidement montré un intérêt pour le piano que j’ai commencé à pratiquer dès l’âge de 6 ans.
Tu te destinais à une carrière d’ingénieure, qu’est ce qui t’as
fait changer pour la musique ?
Pendant mes études j’ai dû mettre de côté la musique et une fois dans le monde de l’entreprise j’ai réalisé qu’il me manquait quelque chose. On est dans une société et un système éducatif qui nous formate au salariat, à la performance au travail, à avoir un salaire de préférence élevé, à fonder une famille et se contenter de tout ça sans réellement se demander pourquoi on est là. Personnellement, ce schéma et divers voyages m’ont fait réfléchir à ce que je voulais réellement accomplir en faisant abstraction des standards sociaux.
Ton nouveau single s’appelle “Contre Toi”, et c’est le premier en
français, comment est-il né ?
Après deux chansons en anglais j’ai pris le temps de redécouvrir l’écriture en français car je voulais partager davantage avec mes auditeurs et me livrer un peu plus. Chose qui était plus délicate avec l’anglais qui n’est pas ma langue maternelle. J’ai commencé à écrire et composé ce morceau juste avant le confinement. Il a pu voir le jour suite à une belle rencontre avec Krispy Records et Vincent Charrue qui ont réalisé les arrangements et la production du morceau.
« Contre toi » parle des interrogations, des doutes que l’on peut avoir dans une relation, mêlant à la fois amour et envie de renouveau.
Dans le clip, j’ai choisi une poupée gonflable comme personnage pour représenter cette platitude que l’on peut rencontrer.
Quels sont les artistes qui t’influencent ou t’inspirent ?
Durant mon enfance j’ai vraiment baigné dans des univers musicaux très variés qui ont marqué différentes périodes de ma vie comme l’oriental, le rap, le R&B, le jazz, le reggae et le rock.
Si je ne devais citer que trois artistes qui m’ont personnellement marqué ce serait Norah Jones, Joss Stone et Alicia Keys.
Depuis six mois le monde de la culture et les artistes subissent le
contre coup du Covid-19, comment as-tu vécu le confinement et les mois qui ont suivis ?
Ces derniers mois ont été difficiles. Mon inspiration et ma créativité ont pris un coup. En revanche, cette période a permis de tester de nouvelles alternatives comme les live sur les réseaux sociaux et ça a été un bon moment pour réfléchir au projet sur le long terme.
Quel sont tes projets sur 2020/2021 ?
Un nouveau morceau est prévu avant la fin de l’année et un EP pour 2021. Une fois cette période de Covid passée j’espère pouvoir tourner sur scène et présenter mes projets.
Est ce que tu arrives à vivre totalement de ta musique ?
Non pas du tout. Vivre de la musique est de manière générale compliqué et aujourd’hui plus que jamais où la principale source de revenue se fait via les ventes sur internet.
La plus grosse difficulté selon toi pour une artiste indépendante ?
La plus grosse difficulté selon moi est de s’entourer des bonnes personnes qui soient capables de donner vie à sa musique et de cerner la direction artistique.
Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?
Ce deuxième confinement m’a replongé dans du Hip Hop entre Dafuniks et Sampa the Great.
Ton petit mot de la fin ?
Un grand merci à Blender Magazine pour cette interview et aux lecteurs. N’hésitez pas à suivre mon actualité sur les réseaux sociaux et les plateformes digitales pour connaître la suite.
